1. La vraie réponse : oui… mais pas comme avant
L’épilation laser est l’une des méthodes les plus efficaces pour réduire durablement les poils. Mais ce n’est pas une “gomme magique” qui fait disparaître 100 % des poils pour toujours.
Les grandes sociétés de dermatologie expliquent que la plupart des patient·es restent sans poils visibles pendant plusieurs mois, parfois plusieurs années, mais qu’une certaine repousse est possible avec le temps. Quand elle revient, elle est en général plus fine, plus claire et beaucoup moins dense.
C’est pour ça qu’on parle plutôt de réduction longue durée que d’“épilation définitive”. Le but du laser est de vous faire gagner du confort au quotidien : moins de poils, moins de rasage, moins de cire, et une peau beaucoup plus lisse sur le long terme.
2. Comment le laser agit sur le poil (et sur la repousse)
Le laser cible la mélanine, le pigment qui donne sa couleur au poil. L’énergie lumineuse est absorbée par le poil, transformée en chaleur, puis transmise jusqu’au bulbe pour le détruire ou l’affaiblir.
Problème : vos poils ne sont pas tous au même stade de vie au même moment.
Chaque poil suit un cycle en trois phases :
-
phase de croissance (anagène)
-
phase de transition (catagène)
-
phase de repos puis chute (télogène)
Le laser est surtout efficace sur les poils en phase de croissance, quand le bulbe est bien attaché et pigmenté. Les études montrent qu’en fonction des zones et des lasers (diode, alexandrite, Nd:YAG), on obtient en moyenne une réduction durable de l’ordre de 30 à plus de 80 % de la pilosité après un protocole complet.
C’est pour cette raison qu’une seule séance ne suffit jamais. Chaque rendez-vous “attrape” une nouvelle partie des poils qui entrent en phase anagène.
3. Juste après la séance : fausse repousse et vraie chute

Beaucoup de gens s’inquiètent dans les jours qui suivent la première séance : ils ont l’impression que les poils repoussent… alors qu’en réalité, ils sont en train de tomber.
Après la séance, le poil reste dans la peau alors que sa racine a été brûlée. Pendant une à trois semaines, il peut paraître pousser ou se “décoller”, puis il est expulsé naturellement par la peau. Plusieurs cliniques et centres laser indiquent que la majorité des poils traités chutent dans les 10 à 21 jours suivant la séance, ce qui est parfaitement normal.
Pendant cette période, on peut voir :
-
des petits points noirs qui semblent sortir
-
des poils qui glissent entre les doigts sous la douche
-
une zone qui devient progressivement plus dégarnie
Ce n’est pas une vraie repousse, mais la phase de chute. C’est plutôt un bon signe : cela montre que le laser a bien atteint le bulbe.
4. Entre les séances : pourquoi je vois encore des poils ?
Même après plusieurs séances, il est normal de voir encore des poils. Cela ne veut pas dire que le traitement ne marche pas, mais que tous vos poils n’ont pas été traités au bon moment.
Entre deux séances, de nouveaux poils entrent en phase de croissance. Ce sont ceux-là que le laser viendra cibler la fois suivante. C’est pour ça que les dermatologues recommandent plusieurs séances espacées de quelques semaines (souvent 4–6 semaines pour le visage, 6–8 semaines pour le corps), pendant plusieurs mois.
Au fil des séances :
-
les zones se dégarnissent
-
les poils restants deviennent plus fins et plus clairs
-
la repousse est plus lente
Les études cliniques montrent qu’un protocole complet de 6 à 8 séances peut donner 70 à 90 % de réduction de pilosité à long terme chez beaucoup de patient·es, selon la zone, la technologie utilisée et les facteurs hormonaux.
5. À long terme : est-ce que les poils reviennent plusieurs années après ?
Même après un très bon protocole, il est possible de voir réapparaître quelques poils au bout de plusieurs années. Cela peut être lié :
-
à l’âge et aux variations hormonales (grossesse, ménopause, troubles hormonaux)
-
à certains médicaments
-
à l’activation de follicules qui étaient “endormis”
Les sources dermatologiques rappellent que beaucoup de patient·es restent sans poils gênants pendant des mois voire des années, mais que la repousse complète et définitive de toute la pilosité traitée est rare. Souvent, il reste quelques poils isolés, plus fins, qui se gèrent bien avec des séances d’entretien ponctuelles.
L’idée à retenir : le laser offre une vraie liberté sur le long terme, mais un petit entretien de temps en temps n’est pas anormal.
6. Quand la repousse est-elle plus fréquente ou plus visible ?

Tous les poils ne réagissent pas de la même manière. Certaines situations favorisent un peu plus la repousse :
Zones hormonales
Le visage, le menton, le cou, le bas du ventre ou le dos chez l’homme sont très sensibles aux hormones. Sur ces zones, il est plus fréquent de voir réapparaître quelques poils avec le temps, même après un bon traitement.
Poils clairs, roux, très fins ou blancs
Le laser a besoin de mélanine. Les poils blonds très clairs, roux ou blancs répondent moins bien, voire pas du tout. Dans ces cas-là, le résultat est souvent moins spectaculaire, même avec des lasers modernes adaptés aux différents phototypes.
Problèmes hormonaux ou génétiques
Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), hyperandrogénie, antécédents familiaux de pilosité importante… tout cela peut entraîner une production régulière de nouveaux poils. Le laser va quand même réduire la densité globale, mais des retouches peuvent être nécessaires.
Paramétrage ou technologie inadaptés
Une fluence trop faible, un appareil de mauvaise qualité ou un mauvais réglage sur le type de peau peuvent réduire l’efficacité. À l’inverse, des centres bien équipés avec des lasers professionnels (diode, Nd:YAG, etc.) ajustent les paramètres à chaque séance pour optimiser les résultats et limiter les effets secondaires.
Repousse paradoxale (rare)
Dans de rares cas, des centres rapportent une “repousse paradoxale” : apparition de nouveaux poils plus denses dans une zone voisine de celle traitée, surtout sur des personnes à poils très fins ou duvet et dans des zones hormono-dépendantes. Ce phénomène reste peu fréquent, mais il est décrit dans la littérature dermatologique et dans certains centres laser spécialisés.
7. Comment limiter la repousse après une épilation laser ?
Vous ne pouvez pas contrôler vos hormones, mais vous pouvez optimiser les résultats en jouant sur plusieurs leviers.
Choisir un bon protocole dès le départ
Un résultat durable passe par un nombre suffisant de séances et un calendrier respecté. Les centres sérieux expliquent toujours clairement qu’il faut un protocole complet, pas trois séances isolées “quand on a le temps”.
Chez SSSKIN, les traitements d’épilation laser sont construits sur-mesure selon votre type de peau, votre pilosité et les zones à traiter, avec des lasers diode de dernière génération et des paramètres ajustés à chaque rendez-vous.
Respecter les consignes entre les séances
Le rasage est autorisé, voire recommandé, mais on évite la cire, l’épilateur électrique ou la pince, car ils arrachent la racine que le laser doit justement cibler. Une bonne hydratation et une protection solaire rigoureuse diminuent aussi le risque de taches et d’irritations.
Entretenir le résultat sur le long terme
Une fois votre protocole terminé, une séance de retouche de temps en temps (par exemple une fois par an ou selon les zones) permet de garder la peau lisse, surtout sur les zones hormonales.
Pour comprendre comment la technologie utilisée influe sur la repousse, vous pouvez aussi consulter la page dédiée à la technologie d’épilation laser diode, qui détaille le fonctionnement des appareils utilisés chez SSSKIN.
8. Laser ou électrolyse : que faire des poils qui reviennent ou ne partent pas ?
Même avec un laser très performant, certains poils résistent : poils blancs, très clairs, isolés sur le menton, cicatrices, aréoles, etc. Pour ces cas particuliers, une autre technique peut compléter le laser : l’électrolyse.
Contrairement au laser qui cible la mélanine dans le poil, l’électrolyse envoie un courant directement dans le follicule via une micro-aiguille pour le détruire. C’est plus minutieux, poil par poil, mais cette méthode est reconnue par les autorités de santé (comme la FDA aux États-Unis) comme la seule technique d’épilation vraiment définitive.
Chez SSSKIN, l’électrolyse est proposée pour les poils que le laser ne peut pas traiter (poils très clairs/blancs, zones précises) ou pour compléter un protocole laser déjà bien avancé, via la technologie d’électrolyse.
9. FAQ – Repousse et épilation laser
Est-ce que les poils repoussent après une épilation laser ?
Oui, une petite repousse est possible, surtout sur les zones hormonales. Mais après un bon protocole, la pilosité est en général réduite de manière très importante, avec des poils restants beaucoup plus fins et discrets. Des retouches ponctuelles permettent de garder la zone lisse sur le long terme.
Au bout de combien de séances voit-on une vraie différence ?
On remarque souvent une diminution dès 2–3 séances, mais la vraie transformation se voit plutôt après 6 à 8 séances, étalées sur plusieurs mois. Les recommandations des sociétés dermatologiques tournent autour de 4 à 6 séances minimum, parfois plus selon les zones et le profil hormonal.
Est-ce que la repousse est plus forte si j’arrête le laser ?
Non. Le laser ne “réveille” pas les poils. Si vous stoppez le traitement en plein milieu du protocole, les poils non encore traités continueront simplement leur cycle normal. Vous aurez quand même moins de poils qu’au départ, mais le résultat sera moins spectaculaire que si vous aviez terminé toutes les séances prévues.
Les résultats sont-ils les mêmes dans toutes les cliniques ?
Non, ils dépendent beaucoup de la qualité de la machine, du paramétrage, de l’expérience de l’équipe et du suivi. Les centres qui utilisent des lasers médicaux de dernière génération et qui personnalisent vraiment les paramètres obtiennent en général des résultats plus stables et plus homogènes sur le long terme.


















Share: