Le PRP est-il vraiment efficace contre l'alopécie ? Oui, mais pas dans tous les cas d’alopécie et à condition que les follicules soient encore actifs.

La perte de cheveux touche aujourd'hui aussi bien les hommes que les femmes, parfois même dès l'âge de 20 ans, et ce, pour des raisons hormonales, émotionnelles ou génétiques.

Face à cette situation, plusieurs personnes se tournent vers le traitement PRP cheveux. Mais est-il vraiment efficace chez les patients atteints d’alopécie ? Et surtout, pour quels types d’alopécie le PRP fonctionne-t-il le plus ? Nous répondons tout de suite à vos questions.

Qu’est-ce que le PRP pour cheveux ?

Le PRP (Plasma Riche en Plaquettes) est une procédure qui utilise votre propre sang pour booster la pousse des cheveux et réveiller vos follicules endormis.

Comment s’effectue le traitement ? Après une simple prise de sang, on extrait le plasma, pour ensuite le réinjecter au niveau des zones touchées par la chute des cheveux.

Les plaquettes contenues dans le plasma sont riches en facteurs de croissance, qui, une fois réinjectées, renforcent les follicules affaiblis, réveillent les cellules souches des follicules et activent la microcirculation autour du bulbe, aidant ainsi à relancer le cycle de croissance du cheveu, à augmenter l’épaisseur des cheveux existants et à ralentir la chute.

Quelles sont les formes les plus fréquentes d’alopécie ?

L’alopécie est une forme partielle ou totale de la chute de cheveux et peut être réversible ou permanente, tout dépend du type d’alopécie. Elle peut prendre des formes différentes : zones bien délimitées, cheveux clairsemés, chute en plaques, etc.

Pour découvrir votre type d’alopécie, il est important de poser un diagnostic médical pour comprendre la cause de la chute et pour savoir si le PRP est adapté à votre cas. 

Voici les trois formes les plus fréquentes d’alopécie :

Alopécie androgénétique (cause hormonale et génétique)

Ses particularités :

  • Elle touche les femmes et les hommes et c’est la forme la plus courante.

  • Elle est provoquée par une sensibilité accrue des follicules au DHT, une hormone dérivée de la testostérone, entraînant une miniaturisation progressive des follicules.

  • La chute est progressive. Chez les hommes, la perte de cheveux commence au niveau des tempes et du sommet du crâne. Chez les femmes, on observe une perte globale de densité capillaire notamment au niveau de la raie.

Effluvium télogène (cause : stress, fatigue, accouchement, carences)

Ses particularités :

  • Elle est soudaine.

  • Elle touche généralement l’ensemble du cuir chevelu.

  • Une perte de cheveux abondante mais temporaire.

  • L'effluvium télogène est souvent déclenché en réaction à certains facteurs, notamment : stress aigu, carences nutritionnelles (fer, zinc, vitamine D…), une fatigue intense, changements hormonaux ou traitements médicaux, et après un accouchement.

  • La chute est réversible car il s’agit d’un déséquilibre du cycle pilaire et non d’une destruction des follicules.

Alopécie areata (origine auto-immune)

Ses particularités :

  • Origine auto-immune. Le système immunitaire attaque les follicules pileux, provoquant leur dysfonctionnement et une inflammation localisée, perturbant ainsi la croissance des cheveux.

  • Perte de cheveux en plaques localisées souvent en zones rondes et lisses, sur le cuir chevelu, la barbe ou les sourcils.

  • Peut apparaître à tout âge.

  • L’évolution de la chute est imprévisible. Les cheveux peuvent repousser spontanément, mais des rechutes sont possibles.

Alopécie cicatricielle

Ses particularités : 

  • Destruction irréversible des follicules pileux empêchant toute nouvelle repousse.

  • Provoquée par des infections, des maladies auto-immunes et des traumatismes.

  • La chute peut évoluer lentement ou de manière agressive.

  • Elle est accompagnée de symptômes associés comme des démangeaisons, brûlures, rougeurs ou douleurs sur le cuir chevelu.

  • Exige une biopsie du cuir chevelu pour diagnostiquer l’alopécie.

  • Les zones touchées sont dépourvues de follicules visibles.

Le PRP est-il efficace contre les différentes formes d’alopécie ?

Efficacité du PRP contre l’alopécie androgénétique

La réponse de l'alopécie androgénique au traitement PRP est potentiellement élevée, et particulièrement lorsque les follicules sont encore actifs et dans le cas des patients plus jeunes ou en début d’alopécie. Les candidats constatent une diminution de la chute dès la 2ᵉ ou 3ᵉ séance.

Cependant, en cas de calvitie avancée, les résultats sont limités.

Efficacité du PRP contre l’effluvium télogène

Les follicules pileux lors d'un effluvium télogène ne sont pas détruits, mais juste déséquilibrés, entraînant un grand nombre de cheveux de rentrer prématurément en phase de repos (télogène).

Les professionnels de PRP confirment son efficacité à freiner la chute en cas d'effluvium télogène et de soutenir la repousse grâce aux pouvoirs des facteurs de croissance qui permettent de :

  • prolonger la phase anagène (croissance)

  • ou d'interrompre la phase de repos et autorise un retour accéléré en phase anagène.

Le PRP est efficace chez les femmes après l’accouchement ou chez les personnes ayant subi une fatigue importante ou une période de stress intense.

Efficacité du PRP contre l’alopécie areata

Contrairement aux cas précédents, la raison principale du problème est inflammatoire et immunitaire. Quant à l'efficacité du PRP contre l’alopécie areata, le résultat dépend probablement de l’activité de la maladie et du profil immunologique du patient.

Mais oui, le PRP est aussi efficace dans le cas d’une alopécie areata. Vous pouvez en apprendre davantage en consultant cette étude. Cependant, les résultats restent variables et le PRP, dans ce cas, peut être utilisé en complément d'un traitement médical.

Efficacité du PRP contre l’alopécie cicatricielle

L’alopécie cicatricielle est un type de perte de cheveux irréversible, car elle résulte de la destruction permanente des follicules pileux. Or le PRP agit en stimulant les follicules existants. Le PRP est donc inefficace lorsque ceux-ci ont disparu.

La solution la plus proposée dans ce cas est la greffe de cheveux. Vous pouvez en revanche suivre un traitement PRP après une greffe afin de renforcer les cheveux implantés et stimuler la repousse.

À quoi s’attendre concrètement avec le PRP ?

Les résultats sont souvent plus visibles après la 3ᵉ séance. Un protocole PRP cheveux s’effectue généralement en 3 à 4 séances espacées de 4 semaines. Puis, 1 séance d’entretien tous les 4 à 6 mois pour maintenir les résultats.

Notez que le PRP n'a pas un effet instantané : il agit progressivement. Les premiers effets se manifestent généralement après 2 à 3 mois, on observe une réduction de la chute. Et vers 4 à 6 mois, la densité et la vitalité des cheveux commencent à s’améliorer.

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Chaque chute de cheveux a une origine différente : hormonale, génétique, réactionnelle ou encore inflammatoire. C’est pourquoi un diagnostic capillaire précis est essentiel avant d’envisager un traitement PRP.

Prenez rendez-vous dès maintenant et découvrez si le PRP est une option réellement efficace pour vous.

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