L’épilation laser offre une réduction durable de la pilosité, mais elle ne donne pas un résultat instantané. Après la séance, il est normal que des poils restent visibles sur la peau. En réalité, le laser a brûlé les racines (bulbes) des poils en phase de croissance (anagène), mais ces poils tombent progressivement et non sur-le-champ. Il faut généralement patienter environ 2 à 3 semaines pour observer la chute des poils traités.

Durant cette période, la peau « rejette » les poils inertes : on peut voir des repousses diffuses qui s’affinent avant de tomber. Les spécialistes confirment que la plupart des poils traités tombent dans les 10 à 21 jours suivant la séance. Cette phase de chute progressive est normale et ne signifie pas que le traitement a échoué. Au contraire, c’est le signe que le laser a atteint sa cible en profondeur.

Cycle du poil et nécessité de séances multiples

Chaque poil suit son propre cycle de vie (anagène, catagène, télogène), et seuls ceux en phase anagène sont affectés par le laser. Dans une même zone, les poils ne poussent pas simultanément : typiquement, seulement 20–70 % des poils sont en phase de croissance (anagène) à un moment donné. Les autres poils (phase de repos ou de transition) ne sont pas éliminés lors de la séance et repousseront plus tard.

  • Phase anagène (croissance) : le poil est pigmenté et bien ancré, c’est alors que le laser détruit efficacement la racine.

  • Phase catagène (transition) : le poil a fini de croître, le laser est moins efficace.

  • Phase télogène (repos) : le poil mort reste en place puis tombe naturellement, le follicule attend le prochain cycle.

Pour éliminer tous les poils d’une zone, plusieurs séances sont donc nécessaires. Les professionnels planifient en général 4 à 10 semaines d’intervalle entre chaque séance pour laisser les poils entrer en phase anagène.

Un cycle de traitement complet requiert environ 4 à 7 séances initiales. En Suisse, la plupart des centres (Genève, Lausanne) recommandent 6 à 12 séances au total. Chaque séance successive réduit la densité des poils restants et affaiblit leur repousse.

Chute post-séance : déroulement et précautions

Après la séance, la zone traitée peut rester légèrement rouge ou sensible pendant quelques heures. Il est conseillé d’hydrater la peau et d’éviter le soleil (sans protection) durant quelques semaines. Les poils traités vont alors tomber naturellement : on observe souvent de petites croûtes (poils en train de tomber) que l’on peut retirer délicatement. Les premiers résultats sont visibles au bout de 10–21 jours.

Astuce : si les poils restants vous dérangent, vous pouvez les raser (la racine étant déjà fragilisée) plutôt que de les arracher. Cela n’affectera pas le bulbe déjà détruit. Évitez toutefois l’épilation à la cire ou à la pince entre les séances, car cela enlèverait les poils que le laser devrait cibler lors du traitement suivant.

Résultats attendus et nombre de séances

Après chaque séance, on constate que moins de poils repoussent et qu’ils sont de plus en plus fins et clairs. Le laser réduit progressivement l’épaisseur et la couleur du poil. À terme, on estime pouvoir éliminer en moyenne 80 % de la pilosité d’une zone. On parle d’épilation longue durée ou durable plutôt que « définitive ».

En effet, il est courant qu’un petit pourcentage de poils réapparaisse (surtout dans les zones hormono-dépendantes comme le visage), notamment sous l’effet de fluctuations hormonales. Ces poils restants sont généralement plus fins et moins visibles.

En pratique, un protocole typique donne environ 70–90 % de réduction de pilosité après 6 à 8 séances. Ces chiffres peuvent varier selon la zone traitée et le cycle pileux individuel, mais ils donnent une idée des attentes. Des séances d’entretien supplémentaires peuvent être nécessaires, en particulier sur le visage ou chez l’homme, pour maintenir les résultats.

À l’issue du traitement complet, la repousse est tellement ralentie que la majorité des patients profitent d’une peau lisse pendant plusieurs années.

Types de peau et de poils

La capacité du laser à éliminer les poils dépend fortement du contraste peau/poils. L’efficacité optimale se voit chez les peaux claires avec des poils épais, foncés et pigmentés.

Plus la mélanine du poil est abondante, plus le laser peut chauffer efficacement le bulbe. Au contraire, les poils très clairs ou fins sont plus difficiles à traiter. Les poils blancs sont impossibles à éliminer par laser (absence de mélanine) ; les poils roux ou blonds ont très peu de pigment et réagissent moins bien, bien que les lasers modernes (Alexandrite, diode, Nd:YAG) puissent cibler en douceur les peaux foncées ou bronzées.

  • Phototype de la peau : Les peaux foncées absorbent plus de lumière superficielle, d’où un risque de brûlure si on n’adapte pas la longueur d’onde. Les appareils professionnels comme les lasers à diode ou Nd:YAG sont conçus pour pénétrer plus en profondeur sans créer de brûlures en surface.

  • Nature du poil : Le traitement est le plus efficace sur les poils pigmentés (châtains ou noirs). Les poils blonds, fins ou gris nécessitent parfois plus de séances et donnent des résultats moins spectaculaires.

Pour toutes ces raisons, la qualité de l’appareil et le paramétrage sont cruciaux. Les praticiens expérimentés utilisent des lasers de pointe (souvent combinant plusieurs longueurs d’onde) et adaptent la puissance au phototype du patient. Il faut un appareil de qualité, adapté au type de poil et de peau, et surtout bien réglé.

En Suisse, les cliniques réputées (comme SSSKIN, leader à Lausanne et Genève) investissent dans des lasers multi-longueurs d’onde (755, 808, 1064 nm) qui conviennent à toutes les carnations. Cela garantit un traitement sur-mesure et minimise les risques (brûlure, hyperpigmentation, repousse paradoxale). Par exemple, SSSKIN propose des forfaits d’épilation à vie (séances illimitées) et publie ses promotions sur sa page Nos offres du moment.

En résumé, les poils qui restent ou qui repoussent après plusieurs séances sont dus à : des follicules non traités (phase inappropriée lors de la séance), des facteurs hormonaux (grossesse, ménopause, hyperandrogénie) ou, plus rarement, à une repousse paradoxale. Dans tous les cas, la repousse visible peut généralement être corrigée avec des séances complémentaires d’entretien.

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FAQ - Vos questions fréquentes

Est-ce normal que certains poils ne tombent pas après une séance ?

Oui, c’est tout à fait normal. Le laser agit sur les racines, mais les poils restent en place quelques jours avant de tomber. Il faut compter 10 à 21 jours pour que la chute soit bien visible. Les poils qui ne tombent pas instantanément étaient à un autre stade de croissance ; ils seront ciblés lors des séances suivantes.

Combien de temps faut-il pour voir les résultats complets ?

Il faut considérer l’épilation laser comme un protocole long terme. En pratique, il faut souvent plusieurs mois. Un traitement complet implique généralement 6 à 12 séances étalées sur environ un an. On voit déjà une nette diminution après 2–3 séances, et le résultat « final » se juge en fin de protocole.

Tous les types de poils sont-ils sensibles à l’épilation laser ?

Non. Le laser cible la mélanine : les poils foncés répondent le mieux. Les poils blancs ne peuvent pas être traités, et les poils blonds/roux répondent moins bien. Les lasers modernes permettent toutefois de traiter tous les phototypes de peau en ajustant les paramètres.

Est-ce que les poils peuvent repousser après plusieurs séances ?

Oui, une petite repousse est possible. Même avec un protocole complet, tous les poils ne seront pas éliminés à 100 %. Les poils qui réapparaissent sont en général plus fins et moins visibles. Des séances d’entretien ponctuelles permettent de maintenir un résultat lisse.

Comment savoir si une séance a été efficace ?

Observez la zone 10 à 21 jours après la séance : la plupart des poils traités doivent avoir chuté ou s’être affinés. Si la densité est nettement réduite et la repousse plus lente, la séance a bien fonctionné. Votre praticien évaluera aussi l’évolution entre deux rendez-vous pour ajuster les paramètres si besoin.

 

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